Charles de Batz de Castelmore, dit d'Artagnan est
un homme de guerre français né
entre 1611 et 1615 au château de Castelmore, près
de Lupiac, en Gascogne (dans le département actuel du Gers).
Ses parents sont membres de la petite noblesse, mais la situation financière
n’est pas aussi prospère qu’ils pourraient l’espérer.
En 1659 d’Artagnan
épouse Charlotte-Anne de Chanlécy. De cette union naquit Louis (I), son premier
fils. puis son second fils, également prénommé Louis (II).
D’Artagnan n’en n’a jamais fait mystère : le service du roi avant tout. Délaissée par son mari, lassée de ses infidélités et fatiguée de payer ses dettes aussi nombreuses que ses conquêtes amoureuses, Anne-Charlotte décide de mettre fin à son mariage. Elle décède le 31 décembre 1683.
D'Artagnan
meurt à Maastricht durant le siège de cette
ville le 25 juin 1673, pendant la guerre de Hollande.
Les mémoires
de D’Artagnan sont en fait l'œuvre d'un ancien mousquetaire, Gatien de Courtilz
de Sandras. Elles furent rédigées à partir de notes éparses laissées par
d'Artagnan. Gatien de Courtilz découvrit la vie du héros gascon pendant un
de ses séjours à la Bastille.
Alexandre
Dumas s'est inspiré de ces mémoires pour composer son personnage de
d'Artagnan, héros de trois récits publiés
entre 1844 et 1850 et dont le plus connu est Les Trois
Mousquetaires.
Bien qu’imaginaires les trois
compagnons de D’Artagnan dans le roman d’Alexandre Dumas ont eu des
« doubles » qui ont inspiré les personnages du roman :
·
Athos est inspiré d’Armand Athos d’Autebielle
·
Aramis est inspiré d’Henri d'Aramitz, abbé laïc
en vallée de Barétous
·
Porthos est inspiré d'Isaac de Portau
Rappel sur les
mousquetaires :
A l'origine, le mousquetaire est un soldat de
l'infanterie, armé d'un mousquet. Ce fantassin voit le jour au 16è siècle avec
l'apparition du mousquet dans les armées françaises. Mousquetaire désigne aussi
les unités de cavalerie d'élite de la maison du roi.
·
Compagnie des "mousquetaires gris",
car leurs chevaux étaient à robe grise, première compagnie de mousquetaire du
roi armés de mousquets créée en 1622 par Louis XIII. D'Artagnan en fut l'un des
premiers commandants.
·
Compagnie des "mousquetaires noirs",
car leurs chevaux avaient une robe noire, créée en 1663.
D’Artagnan et St Dyé :
D’Artagnan raconte dans sa mémoire les mésaventures
qui lui sont arrivées dans cette ville de Saint- Dyé en 1640. Il fut enfermé,
après son algarade, dans l'ancienne sacristie ou " Chambre des
bedeaux ", avant de passer deux mois dans une prison dont il ne reste
aujourd'hui quasiment rien.
Sacré Alexandre Dumas. Dans “ Les Trois Mousquetaires ”, il place l’altercation à Meung-sur-Loire. Mais non, c’était bien à Saint-Dyé !
D'Artagnan, monte à Paris sur son bidet vermoulu en passant par Saint-Dyé :
« Notre jeune homme avait une monture, et cette monture était si remarquable, qu'elle fut remarquée : c'était un bidet du Béarn, âgé de douze ou quatorze ans, jaune de robe, sans crins à la queue, mais non pas sans javarts aux jambes, et qui, tout en marchant la tête plus bas que les genoux… »
D'Artagnan était conscient du ridicule que lui conférait pareille monture.
« Mes parents étaient si pauvres qu'ils ne purent me donner qu'un bidet de vingt-deux francs. Comme il était fatigué et qu'à peine avait-il la force de lever la queue, un gentilhomme de ce pays me regarda d'un œil de mépris. C'était dans une petite ville nommée Saint-Dyé »
Aussi lorsqu'il avise un gentilhomme, le seigneur de Rosnay, réjoui par l'aspect tragique de sa monture, énumérant à ses auditeurs hilares toutes les qualités de son bidet Il s'offusque de cette attitude :
Ce cheval est décidément ou plutôt a été dans sa jeunesse bouton-d'or. C'est une couleur fort connue en botanique, mais jusqu'à présent fort rare chez les chevaux »
il voit rouge ! Ce sourire lui fut si désagréable.
« Tel rit du cheval qui n'oserait pas rire du maître ! »
Le ton monte, les épées sortent, mais la valetaille (ensemble des valets d'une maison) tombe sur d'Artagnan, le laissant KO..
« Je m'en allai sur lui comme une furie sans considérer qu'il était sur son palier et que j'allais avoir sur les bras tous ceux qui lui faisaient compagnie. »
« Comme ils me prirent par-derrière, je tombai à terre, le visage plein de sang. Je fus encore condamné à lui faire réparation, on me garda deux mois et demi en prison pour voir si personne ne me réclamerait. »
Sacré Alexandre Dumas. Dans “ Les Trois Mousquetaires ”, il place l’altercation à Meung-sur-Loire. Mais non, c’était bien à Saint-Dyé !
D'Artagnan, monte à Paris sur son bidet vermoulu en passant par Saint-Dyé :
« Notre jeune homme avait une monture, et cette monture était si remarquable, qu'elle fut remarquée : c'était un bidet du Béarn, âgé de douze ou quatorze ans, jaune de robe, sans crins à la queue, mais non pas sans javarts aux jambes, et qui, tout en marchant la tête plus bas que les genoux… »
D'Artagnan était conscient du ridicule que lui conférait pareille monture.
« Mes parents étaient si pauvres qu'ils ne purent me donner qu'un bidet de vingt-deux francs. Comme il était fatigué et qu'à peine avait-il la force de lever la queue, un gentilhomme de ce pays me regarda d'un œil de mépris. C'était dans une petite ville nommée Saint-Dyé »
Aussi lorsqu'il avise un gentilhomme, le seigneur de Rosnay, réjoui par l'aspect tragique de sa monture, énumérant à ses auditeurs hilares toutes les qualités de son bidet Il s'offusque de cette attitude :
Ce cheval est décidément ou plutôt a été dans sa jeunesse bouton-d'or. C'est une couleur fort connue en botanique, mais jusqu'à présent fort rare chez les chevaux »
il voit rouge ! Ce sourire lui fut si désagréable.
« Tel rit du cheval qui n'oserait pas rire du maître ! »
Le ton monte, les épées sortent, mais la valetaille (ensemble des valets d'une maison) tombe sur d'Artagnan, le laissant KO..
« Je m'en allai sur lui comme une furie sans considérer qu'il était sur son palier et que j'allais avoir sur les bras tous ceux qui lui faisaient compagnie. »
« Comme ils me prirent par-derrière, je tombai à terre, le visage plein de sang. Je fus encore condamné à lui faire réparation, on me garda deux mois et demi en prison pour voir si personne ne me réclamerait. »
Une fois libéré d’Artagnan continua sa route avec
en tête de poursuivre de Rosnay. Il en fût dissuadé et …, mais ceci est une
autre histoire.